Chroniques

LA RIVIERE DES SENS – Ma Xue
Avec des images souvent crues, parfois poétiques, La Rivière des sens suit la redécouverte intime et sexuelle d’une femme lors du confinement lié à la pandémie mondiale.

JE SUIS TOUJOURS LÀ – Walter Salles
Sans éviter l’écueil de la mère courage, Walter Salles fait une piqûre de rappel sur les fondements de la dictature militaire au Brésil, qui trouve ses limites dans un récit trop intimiste.

RENCONTRE AVEC HALINA REIJN : « Nous intériorisons le regard masculin à tel point que nous en sommes à peine conscientes »
Avec Babygirl, la réalisatrice Halina Reijn s’approprie le genre du thriller érotique pour mieux le transformer. Accompagnée de Nicole Kidman, Harris Dickinson et Antonio Banderas, Reijn livre une fable érotique à la morale libératrice, drôle et taquine, s’imprégnant pleinement de l’air de notre époque. Rencontre.

RENCONTRE AVEC ÉLISE OTZENBERGER – « Le fantastique a le pouvoir de décupler les émotions »
Pour son deuxième long-métrage Par Amour, la réalisatrice Élise Otzenberger s’essaie au cinéma fantastique pour raconter l’histoire de Sarah (Cécile de France), une mère dont le quotidien est bouleversé par l’aveu de son jeune fils : il entend des voix quand il est dans l’eau. Elle nous raconte la genèse de ce récit aussi percutant qu’original.

PAR AMOUR – Élise Otzenberger
Pour son deuxième long-métrage en tant que réalisatrice, Élise Otzenberger s’aventure dans le genre du cinéma fantastique et suit une mère dont le fils pense être en communication avec les extraterrestres. Un récit puissant sur la filiation, porté par une Cécile de France bouleversante.

LA CHAMBRE D’À CÔTÉ – Pedro Almodóvar
Pour son premier long-métrage aux États-Unis, le maître du mélodrame continue de s’interroger sur la fin de vie après Douleur et Gloire, mais étonne par son style austère et froid.

RENCONTRE AVEC RAY YEUNG — « Un coming out, ça dure toute la vie »
Difficile de retenir ses larmes devant Tout ira bien, le dernier film du réalisateur hongkongais Ray Yeung, à propos d’« une minorité dans une minorité » : les lesbiennes sexagénaires de Hong Kong, et notamment, du couple fictif d’Angie (Patra Au) et Pat (Lin-Lin Li). Lorsque l’une d’entre elles décède sans laisser de testament, l’autre risque de tout perdre…

L’AMOUR AU PRÉSENT – John Crowley
Dramédie prometteuse suivant les dynamiques amoureuses d’un couple à travers le temps, L’Amour au présent enterre son potentiel et fige sa proposition dans un traitement mélodramatique lourdaud en se reposant trop largement sur les talents et la bonhomie du duo de comédiens Florence Pugh-Andrew Garfield, impeccables dans l’exercice.

RENCONTRE AVEC ANDREA ARNOLD – « Aujourd’hui, c’est par le biais de la vidéo que les jeunes s’approprient leur vie »
En compétition cannoise, on a retrouvé la réalisatrice britannique Andrea Arnold, figure de proue du réalisme social britannique depuis Red Road (2006) et Fish Tank (2009). Cette année, elle présente Bird, chroniques d’une adolescente précaire dans le Kent natal de la réalisatrice. Rencontre.

BIRD - Andrea Arnold
Avec Bird, la cinéaste britannique Andrea Arnold continue son exploration du cinéma social et dresse un portrait lumineux d’une adolescente des quartiers défavorisés d’Angleterre.

Le top films 2024 de la rédaction, spécial réalisatrices
Pour terminer 2024 en beauté, la rédaction a préparé son traditionnel top films de l’année. Alors, même s’il a été difficile de faire un choix parmi nos coups de cœur de cette année, on vous présente le top 5 de nos films de réalisatrices préférés de cette année, estampillé Sorociné.

RENCONTRE AVEC AUDE-LÉA RAPIN – « Le plus difficile avec la science-fiction, c’est que le concept n’écrase pas les personnages »
Avec Planète B, la réalisatrice se lance dans la science-fiction politique à la française en auscultant toutes les peurs contemporaines. Elle se confie sur ses ambitions et ses inspirations, dans un genre dominé par les productions américaines.

RENCONTRE AVEC SOUHEILA YACOUB– « Je veux oser m’amuser, quitte à me tromper »
L’actrice a squatté tous les grands écrans en 2024, entre projets français (Planète B, Les Femmes au balcon) et américains (Dune). Elle nous a parlé de sa vision du jeu et son goût du risque.

MON INSÉPARABLE - Anne-Sophie Bailly
Après deux courts-métrages (En travail, La Ventrière) sur les difficultés et les beautés de l’enfantement, la réalisatrice Anne-Sophie Bailly interroge la maternité dans un premier long-métrage suivant la quête d’indépendance d’une mère et de son fils en situation de handicap mental.

JOLI-JOLI - Diastème
Malgré une esthétique travaillée et des mélodies entraînantes, la comédie musicale de Noël signée Diastème rate sa cible et livre un récit creux, qu’une enfilade de clichés ne parvient pas à combler.

RENCONTRE AVEC ANNE-SOPHIE BAILLY– « La maternité et la transmission sont des thèmes qui m’inspirent beaucoup »
Dans son premier long-métrage Mon inséparable, Anne-Sophie Bailly dépeint la relation fusionnelle d’une mère et de son fils en situation de handicap mental jusqu’à leur émancipation. Un récit parfois tendre, parfois acerbe, mais toujours juste, dont la réalisatrice raconte la genèse. Entretien.

NOSFERATU - Robert Eggers
Pour son quatrième long métrage, le nouveau maître du cinéma d’horreur indépendant américain, Robert Eggers, s’attaque à Nosferatu et livre une relecture quasi freudienne du vampire le plus célèbre du 7e art.

Le top films de Noël féministes
En décembre, Lisa Durand, Mariana Agier, Enora Abry et Louise Bertin vous dévoilent leur sélection féministe pour Noël.

SARAH BERNHARDT,LA DIVINE - Guillaume Nicloux
Porter l’histoire de Sarah Bernhardt, monstre sacré du théâtre, au grand écran est un défi de taille. Si Guillaume Nicloux parvient à en faire un film énergique et amusant, qui doit beaucoup à la performance de Sandrine Kiberlain, on regrette qu’une fois encore, le portrait d’une femme soit davantage axé sur ses amours plutôt que sur sa carrière.

RENCONTRE AVEC NISRIN ERRADI– « À travers mes personnages, je veux être la voix de ces femmes qui sont maltraitées par la société patriarcale »
Everybody loves Touda, drame poignant porté par l’interprétation magistrale de Nisrin Erradi dans le rôle principal, a été choisi pour représenter le Maroc aux Oscars 2025 dans la catégorie Meilleur film international. Nisrin Erradi incarne Touda, une femme qui rêve de devenir cheikha, une figure artistique adulée et controversée au Maroc, qui interprète des chants nés du cri des textes subversifs d'amour et de résistance. Rencontre.