Chroniques

GIFF 2024 : PLANÈTE B - Aude Léa Rapin
Imaginant que la France, en 2039, est définitivement tombée dans l’autoritarisme, la réalisatrice Aude Léa Rapin propose un film d’anticipation intelligent et honnête, qui n’a cependant pas toute la force évocatrice des classiques du genre.

GIFF 2024 : THE SHAMELESS - Konstantin Bojanov
Le réalisateur bulgare Konstantin Bojanov s’immerge dans le quotidien de travailleuses du sexe du sud de l’Inde pour raconter une histoire d’amour lesbienne impossible.

GOOD ONE - India Donaldson
Dans la lignée directe d’Aftersun, la réalisatrice India Donaldson propose un coming of age tout en douceur sur la fin de l’adolescence et l’apparition du regard masculin.

RENCONTRE AVEC INDIA DONALDSON ET LILY COLLIAS – « Je voulais mettre en valeur les détails en apparence insignifiants d'un voyage »
Avec sa maîtrise de la mise en scène, sa concision narrative et l'authenticité de ses personnages, la cinéaste américaine India Donaldson s'affirme dès son premier long métrage. Rencontre avec la réalisatrice et l’actrice Lily Collias.

FESTIVAL DU FILM LIBANAIS DE FRANCE : Nos coup de cœur des films de réalisatrices
Courant octobre s’est tenue à l’Élysées Lincoln la quatrième édition du Festival du film libanais de France, qui vise à soutenir la création cinématographique libanaise et favoriser le rayonnement du cinéma libanais en France. On fait le point sur nos coups de coeur.

TIME CUT - Hannah MacPherson
Pour Halloween, Netflix continue de creuser son catalogue thématique et de nous abreuver d’une nostalgie pas si lointaine – ici les années 2000 – avec un navrant slasher spatio-temporel adolescent à bout de course et surtout à court d’idées neuves.

L’AFFAIRE NEVENKA - Icíar Bollaín
En racontant l’histoire vraie de Nevenka Fernández, qui porta plainte à la fin des années 1990 pour harcèlement sexuel contre le maire de Ponferrada Ismael Álvarez, la réalisatrice Icíar Bollaín plonge avec précision dans le mécanisme d’emprise et ses ravages.

THE SUBSTANCE - Coralie Fargeat
La réalisatrice Coralie Fargeat propose une surenchère de body horror jusqu’à l’indigestion, mais ne réussit pas à camoufler un propos féministe rebattu et bien moins subversif qu’il n’y paraît.

LOUISE VIOLET - Éric Besnard
Après avoir raconté la création du premier restaurant français dans Délicieux, Éric Besnard continue son exploration de l’histoire de l’Hexagone avec Louise Violet, un long-métrage sur la mise en place de l’école laïque et obligatoire. Un film « plein de bons sentiments » (comme dirait votre grand-mère) mais qui peine à sortir des clichés dans lesquels il s’embourbe.

TÉLÉTRAVAIL DU SEXE - Carmina & Prune
Sous la direction de Carmina et Prune, des créateur·ices de contenu adulte en ligne affirment leur fierté d’exercer leur métier, dans ce documentaire qui en dévoile les coulisses. Une réappropriation nécessaire du discours sur ce milieu tant stigmatisé.

TÓTEM - Lila Avilés
Pour son second long-métrage, Tótem, la cinéaste mexicaine s’immisce au plus près de l’intimité d’une famille à travers le regard d’une petite fille, à la frontière entre la vie et la mort, avec une grande maîtrise.

ANORA - Sean Baker
La Palme d’or 2024 met à l’honneur l’humour et la plume unique de Sean Baker, qui donne vie à des personnages marginaux inoubliables. Son cinéma s’épanouit dans cette tragicomédie d’action euphorique où Mikey Madison incarne une travailleuse du sexe rayonnante qui va chercher à saisir son propre rêve de princesse.

CHRONIQUE DU MATRIMOINE #2 : Matilde Landeta, pionnière du cinéma mexicain
Chaque mois, Sorociné remonte le temps pour mettre en lumière le travail d’une réalisatrice et réécrire une histoire du cinéma au féminin. Ce mois-ci, nous vous présentons Matilde Landeta, un des premières femmes cinéastes d’Amérique latine, auquel le Festival Lumière vient de rendre hommage avec une rétrospective dans sa section « Histoire permanente des femmes cinéastes ». Portrait d’une artiste révoltée qui s’est battue tout au long de sa vie pour s’exprimer.

FARIO - Lucie Prost
Le long-métrage de Lucie Prost est un premier film bourré de charme et étrange, mélange détonnant entre plusieurs genres, film de deuil virant au fantastique et portrait d’une jeunesse engagée mais paumée.

Notre top spécial films de fantômes
Tous les mois, la rédaction de Sorociné vous partage ses coups de cœur thématiques. En octobre, pour préparer Halloween, Mariana Agier, Manon Franken, Enora Abry, Victoria Faby, Léon Cattan et Louise Bertin dévoilent leurs top spécial films de fantômes.

NORAH - Tawfik Alzaidi
Dans ce premier long-métrage réalisé dans l’époustouflante oasis d’Al-Ula dans la région de Médine en Arabie Saoudite, le cinéaste saoudien Tawfik Alzaidi dresse un portrait de la société saoudienne ultra-conservatrice des années 1990 et raconte avec délicatesse et lyrisme la quête de liberté de Norah.

CULTE - Matthieu Rumani et Nicolas Slomka
Revenant sur la production de Loft Story menée par une bande de jeunes loups persuadés – à juste titre – de révolutionner le divertissement, la série Culte convainc par son double portrait féminin. Isabelle de Rochechouart, la productrice. Loana, la candidate. Deux personnages miroirs enfermés dans l'œil du cyclone médiatique et misogyne, mais dont la différence de traitement fictionnel interroge.

LE ROBOT SAUVAGE - Chris Sanders
Adapté du roman illustré de Peter Brown, Le Robot sauvage est un conte universel malin et poétique – doté d’une identité visuelle empruntée à la peinture impressionniste – sur la découverte de soi et l’acceptation du deuil, faisant de son héroïne robot une figure maternelle inattendue.

L’AMOUR OUF - Gilles Lellouche
Le second film de Gilles Lellouche, présenté en compétition officielle au Festival de Cannes, raconte l’histoire passionnée, sur plusieurs années, d’une jeune fille et d’un petit voyou. Outre une mise en scène saturée d’effets aussi rutilants qu’inutiles, le cinéaste propose une vision de l’amour au mieux ringarde, au pire toxique.

RENCONTRE AVEC BABETTE MANGOLTE – « Chantal avait un sens du cadre très sophistiqué »
La réalisatrice et photographe Babette Mangolte, directrice de la photographie de plusieurs films de Chantal Akerman, dont elle était amie, nous a accordé une interview de chez elle en Californie. Elle nous a raconté sa collaboration avec la cinéaste belge et le tournage de Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles.