RENCONTRE AVEC DELPHINE GIRARD : « On est dans une longue nuit depuis un moment »

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En 2020, son court-métrage Une Sœur est nommé aux Oscars du meilleur court-métrage (prises de vues réelles). Quatre ans après, la réalisatrice belge Delphine Girard fait de cette nuit sous tension l’ouverture de son premier long métrage, Quitter la nuit, avant d’en observer les conséquences chez ses personnages face à une justice impuissante. Rencontre. 

Quitter la nuit est le prolongement de votre court-métrage sorti en 2018, Une Sœur, qui devient ici les 15 premières minutes du long. Quitter la nuit est-il né de ce court-métrage avec le besoin d’explorer les conséquences de cette nuit ou aviez-vous déjà l'idée de commencer par un court avant le long ? 

Non, je n'avais pas cette idée en tête. C'est venu après la sortie d'Une sœur. En festivals, à force de le montrer, d'avoir des discussions avec les gens, je me suis rendu compte que je n'étais pas arrivée complètement au bout de ce que j'avais envie de raconter. Le court-métrage fonctionnait comme un thriller de 15 minutes, en tension. Mais je m’intéresse à l’après-coup dans les histoires. Je me posais cette question :  qu'est-ce que ces personnages vont faire de cette histoire ? Qu'est-ce qui va leur arriver ? Qu'est-ce que la justice va leur proposer ? J'ai donc commencé à faire des recherches en partant de là.

Est-ce qu’on peut dire que le film est la réponse à : comment quitter cette nuit ? 

Oui, en tout cas, c'est comme cela que le film est organisé :  comment chacun de ces trois personnages va-t-il quitter cette nuit-là ?  La question se pose différemment pour chacun. Chez Ali, il y a un enjeu de réparation, comment revenir vers la vie et la joie, quand la vie a été traversée par quelque chose comme ça. Pour Dari, c'est peut-être davantage comment regarder en face, c'est-à-dire comment sortir du brouillard dans lequel on se met pour ne pas voir et comment sortir de la violence. Et pour Anna, qui travaille de nuit dans une espèce de routine, il y avait quelque chose du fait de rejoindre les autres et d'aller dans la vie. C'était un peu la question. Puis, plus globalement,  j'ai l'impression que sur cette thématique, on est dans une longue nuit depuis un moment. Cela peut faire sens de la quitter à un moment donné et de voir l'aube.

Est-ce que le personnage d'Anna est ce témoin extérieur qui permet de ne pas être dans une binarité de points de vue agresseur/agressé et de nous placer aussi en tant que spectateur à l'intérieur du processus de l’après-agression ?

C'est plein de choses, mais je ne l’ai pas construit de manière programmatique. Disons que c'est le personnage qui s'invite dans cette histoire alors qu’il n'était pas forcé d'y être. Je trouvais ça beau en soi. C'est venu assez instinctivement à l'écriture. Moi-même, je ne comprenais pas pourquoi elle restait là… Puis j'ai enquêté et au fur et à mesure, je l'ai compris à travers plein d'aspects. C'est la seule qui a entendu ce qu'a vécu Ali et qui ne doute pas. Elle a un rôle à jouer, parce qu'elle ne vient pas avec des questions ou des demandes de preuves. Elle vient avec ce qu'elle sait, ce qu'elle a ressenti. C'était intéressant qu'elle soit plus forte que l'institution. C’est-à-dire que l’institution a des manquements, mais il y a des humains dans ces institutions et ils peuvent agir.

On a le sentiment que c’est la seule qui peut lui dire : « Je te crois »… 

Cela a un effet très fort venant de cette personne. Après, dans l'entourage d'Ali, sa sœur la croit certainement, mais c'est très compliqué de pouvoir dire la vérité sur ce qu'elle ressent. Elle ne peut donc partager cette vérité qu’avec Anna. 

Concernant les témoignages de violences sexistes et sexuelles, est-ce que le cinéma permet justement par la fiction de se glisser aussi dans cet interstice quand la justice est dépassée et ne parvient pas à s’emparer réellement de ces problématiques ?  Le cinéma peut-il mettre en lumière et faire comprendre ces violences du quotidien ? 

La justice telle qu'elle est construite ne permet pas de faire entrer la complexité dans les récits. Et on le comprend très bien, mais cela pose quand même un problème. La recherche de preuves, sur des histoires où il ne peut pas y en avoir, limite la capacité de la justice à les traiter de manière juste. Le cinéma fait un travail d'empathie, il ne fait pas un travail de jugement. Cela nous permet donc de nous poser et de nous positionner, à travers des points de vue très différents. On suit l'agresseur au même titre que les deux autres femmes et sans l’excuser, j'ai l'impression que le cinéma nous permet de faire l'expérience de la façon dont lui se raconte les choses, ou de savoir si la vie va le remettre en question ou pas. Donc, oui,  je me sens chanceuse d'être du côté du cinéma et pas de la justice, parce que je trouve que c'est compliqué. Après, la justice est pensée d'une façon et peut être repensée. Enfin, j'ai quand même l’espoir qu'elle puisse contenir plus d'humanité et donc d'ambiguïté et qu'elle ait vocation à réparer et à faire évoluer aussi, plutôt que seulement punir. 

Dans ce film, vous montrez cette ambiguïté en faisant le portrait d’un agresseur banal, un homme ordinaire dans le déni de son agression, qui n’est pas l’image cliché du monstre. Et à l’inverse, Ali est un personnage de victime qui n’est pas dans la victimisation, bien au contraire… 

Oui, c'est ça. Mais cela me paraît fou qu'il faille encore le dire. On sent que les archétypes sont plus forts. C’est une discussion que j’ai eue avec plusieurs victimes. Elles me disaient qu'elles avaient eu la sensation de devoir presque surjouer un effondrement pour être entendues et que c'est quelque chose qui ne les aidait pas du tout. Dans des procès auxquels j'ai assisté, par moments, je sentais que tout le monde mentait parce que sinon, la justice ne pouvait pas les entendre. C'est-à-dire, déclarer « j'aimais bien le gars en début de soirée » semble toujours être un problème pour entendre qu'il y a eu un changement d’avis et que c’est légitime. 

Je pense que chacun avance sur ces thématiques, mises en mouvement ces derniers temps. Chacun son rythme, mais je trouve ça bien si le film peut être aussi un support de discussion et de réflexion. J'aimais bien l'idée aussi de mettre en scène typiquement un personnage féminin qui n’est pas convaincu par le rôle de victime qu’on lui demande de jouer, ce n’est pas son truc. Elle ne va pas s'aliéner pour être à la hauteur de la justice. Je trouvais important que ce personnage existe dans la fiction, car il m'a manqué à plein de moments. Et cela a été redit, mais les agresseurs sont le plus souvent des gens que l'on connaît. En faire l'expérience, le voir dans une histoire, je pense que cela agit différemment aussi que juste le dire. 

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Le cinéma et les histoires s’en emparent de plus en plus. Cela permet de faire réfléchir et de montrer que le « oui », le « non », ce n’est pas toujours ce que l’on croit et que les histoires de violence sont plus complexes et concernent tout le monde. Comment avez-vous exploré cette zone grise dans la narration et la mise en scène pour en faire un récit choral avec des flashbacks de plus en plus présents ? 

Je n'ai pas l'impression d'inviter une zone grise dans l’histoire. Mais ce qu'on a constaté avec mon monteur en commençant à organiser le récit, c'est que, quoi que l'on fasse, les gens mettent du doute. Mais je crois que cela fait partie de la culture actuelle, enfin, ou le résidu de ce qu'on essaie un peu de quitter en ce moment. La parole des victimes est tout le temps remise en question et quoi qu'on fasse, cela s’invite. Au bout d'un moment, on a arrêté de lutter, parce qu'on se disait que cela participait aussi du film. En projection, il y a des spectateurs qui, au bout des 15 premières minutes, savent très bien qu'il s’est passé quelque chose, n'en doutent pas du tout et traversent le film là-dedans. Mais il y en a aussi d'autres qui regardent le film avec l'idée, justement, qu'il y a peut-être une ambiguïté, que ce n’était pas clair ; ce qui se révèle n'être pas exactement le cas quand on arrive à la fin du film. Ça m’intéressait de laisser chacun circuler à l'endroit où il est sur cette thématique, dans le début du film, disons aux trois quarts, pour finalement qu'on se rassemble tous quand même sur une vision commune et qu'on puisse réfléchir ensemble.

Pour autant, les personnages ont le droit d'exister dans leur zone sombre et leur zone lumineuse. On est tous humains, ça cohabite. Après, le film est organisé sur la proposition judiciaire et sur le quotidien et la ligne intime de chacun des personnages qui essaie de dépasser ce qui lui est arrivé, avec des questions très différentes. Pour le personnage masculin, il y a la question de ce qu'il faut à quelqu’un pour sortir de sa confusion et de la narration dans laquelle il essaie de se plonger pour avoir une image de lui avec laquelle il peut vivre. C’est ce qui m’intéressait : qu’est-ce qu'il lui faut à lui pour lever le voile ? La mise en scène devait suivre. Avec la cheffe opératrice, Juliette, on s'est demandé : est-ce qu'on les filme tous à la même distance ? Et théoriquement, dans notre règle du jeu, on se disait qu’il ne fallait pas juger quelqu'un d'avance et en même temps, on sentait, au moment du tournage, qu'ils ne supportaient pas la même chose. Les personnages demandaient des choses différentes. Typiquement, tant que Dari était dans la confusion et le mensonge, on n'arrivait pas à le filmer de face en pleine lumière. On a donc pris le parti de le filmer à la même distance que les autres, mais il est à contre-jour et nous échappe un peu, parce qu'il ne veut pas se laisser voir. Ce fut des réflexions comme ça qui, finalement, sont devenues aussi le langage du film en matière d'image et de son. C'est très lié à chaque personnage. 

Vous faites le choix de cadres très resserrés sur les personnages, un peu comme s’ils étaient enfermés dans leur reconstruction. C’est vrai que c’est assez fascinant de voir comment vous avez travaillé le sombre pour Dari et la manière dont il fuit la caméra. Quand il interagit avec sa mère jouée par Anne Dorval, vous filmez plutôt l’impact en montrant ses réactions à elle…

On s'est fié à ce qu'on ressentait, nous, s’il fallait le voir ou pas… L’effet qu'il fait sur les autres est parfois plus intéressant que ce que lui vit parce qu'il ment. Voir sa mère qui se demande s’il dit la vérité amène autre chose, questionne autour de lui et de son état.

C’était important de montrer qu’un agresseur peut aussi être dans le déni ? C’est une représentation plutôt rare au cinéma. Le déni de la victime va paraître plus évident…

C'est le même mécanisme dans le cerveau. On a envie de croire qu'un méchant sait qu'il est méchant. Enfin, il y a un truc un peu basique de cet ordre-là. Mais à des degrés bien moindres que Dari, on s'arrange tous, tout le temps, avec notre conscience. J’en avais discuté avec des psys aussi, qui m'expliquaient que de la même façon qu’une victime fait une amnésie traumatique parce que ce qu’elle a vécu est trop violent, si l'image d’un agresseur est trop violente, il va se raconter les choses autrement, ou il va retenir la partie de la soirée qui est à son avantage. Et qu'est-ce qu'il faut pour que cela se lève ? Qu'est-ce qui donne envie à quelqu'un de revenir du côté des humains et de l'empathie ?

D’ailleurs, il y a cette phrase dans la plaidoirie de son avocat qui est plutôt violente et représente bien ce que pensent beaucoup de gens : pourquoi, dans une société qui veut l'égalité hommes-femmes, si la femme a aussi consommé de l’alcool, elle n’est pas aussi coupable et pourquoi ça rend victime que les femmes… 

Oui. C'était assez étrange et en même temps un peu amusant d'écrire ce genre de plaidoiries parce qu'évidemment, moi, je me retrouve dans toutes les chaussures du diable et de ses amis. Mais je me disais que tout pouvait être tout le temps questionné. Oui, ils sont saouls tous les deux, alors pourquoi est-ce que c'est elle qu'on voit comme la victime et pas l'inverse ? On est à deux doigts d'inverser les responsabilités. Et dans les procès, on entend des trucs effarants, au point qu’en Belgique, c’est déconseillé aux victimes de venir à leur procès, mais c'est tordu. C'est fou de se dire ça. C'est quoi comme justice ? C'est quoi comme endroit si on ne peut pas y être ? 

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Pour écrire ce film, avez-vous fait des recherches auprès de personnes concernées et d’avocat·es ou policier·es ? 

Je suis allée voir toutes les personnes concernées par les étapes qui sont dans le film. Je suis allée rencontrer des policier·es. Ils ont relu les interrogatoires avec moi. Pareil avec des avocat·es, des victimes… Je suis allée assister aux procès. Plusieurs conseiller·es, pour les centres d'appels aussi, sont passé·es sur le tournage, ou bien que je pouvais appeler pour qu’ils ou elles relisent mes notes. Ça ne m’intéressait pas non plus d'être manichéenne par rapport à la justice. Je vois ces manquements, mais je vois aussi pourquoi ils arrivent. J'ai notamment parlé avec une commissaire qui a absolument conscience de la brutalité des interrogatoires, mais qui m’a dit qu’elle ne savait pas comment faire autrement. Elle disait qu’ils ont un devoir de neutralité et la nécessité de se baser sur des preuves. C'est obligatoire. Et si on l'appelle à 3 heures du matin et que ses enfants n’ont pas dormi… Tout rentre toujours dans un quotidien et dans un contexte. Pour autant, la victime arrive, elle a besoin d'autre chose que quelqu'un qui la questionne. Alors, qu'est-ce qu'on fait de ça ? 

Et vos acteur·ices ont tout de suite accepté de reprendre leur rôle et de s'embarquer dans une psychologie plus profonde de leur personnage ? 

Oui, tout à fait. Les trois étaient toustes partant·es, mais je pense qu'il y avait un petit vertige. Peut-être pas le même pour chacun·e. Mais iels étaient assez content·es,de pouvoir explorer plus en détail leur personnage. Cela nous a donné un terrain de jeu beaucoup plus large et plus riche. Et en même temps, ils les connaissaient déjà. Et moi, je les connaissais déjà aussi. On était assez heureux·euses de se retrouver et de continuer cette réflexion que nous avions enclenchée ensemble. 

Nous avions travaillé sur les backgrounds pour le court-métrage. J'avais créé un métier, une vie, des enfants… Tout cela existait et je connaissais déjà leurs vies, même si on n'en voit rien dans le court-métrage. 

Ce sont tous·tes les trois des acteur·ices très précis·es, Veerle Baetens, notamment. C'est peut-être plus marquant dans le court-métrage encore, parce qu'on n'a pas du tout accès à sa vie, seulement son métier. Mais c'est quelqu'un qui charge tout. C’est-à-dire que si elle porte un collier, elle va vouloir savoir qui le lui a offert dans la vie du personnage. On peut penser que ce sont des détails qui ne jouent pas, mais finalement, je la vois quand elle touche son collier, ce n’est pas anodin. Cela crée des personnages dont, à mon sens, on peut croire au fait qu'ils ont une vie entière qui n'est pas donnée à voir à l’écran, ce qui est toujours ce que je recherche. On avait donc la joie de se dire qu'on a plus d'espace, plus de temps, plus de possibilités… On a repris la discussion là où elle était. Certaines choses ont un peu changé ou évolué entre le court et le long, mais globalement, c'était quand même proche de la continuité.

Après, j'ai appris à les connaître davantage. Veerle, je la connaissais un peu avant le court, mais j’ai rencontré Selma Alaoui à ce moment-là. On s’est côtoyées après le court-métrage, on est devenues amies, et il y a des choses de ce qu'elle est qui ont influencé le personnage d’Ali : son humour, sa capacité à n’être jamais dans l'abattement. Je trouvais que cela faisait énormément de charme et cela a infusé le personnage d’Ali. 

Vous vous êtes également entourée de jolis seconds rôles : Anne Dorval, Adèle Wismes, Gringe, Florence Janas, Astrid Whettnall… Comment les rencontres se sont-elles faites ? 

Je suis une fan absolue d’Anne Dorval depuis très longtemps. Je pense que je n’avais même pas osé rêver qu'elle soit dans le film. C'est mon producteur qui a eu l'idée de me proposer son nom, et juste à l'idée de pouvoir lui écrire et de lui proposer de jouer dans le film, j'étais déjà très heureuse. Elle a été d'une classe incroyable, parce qu'elle nous a rappelés vraiment vite en disant qu’elle voulait le faire. C’est une très belle rencontre et une actrice très inspirante pour moi. C’était comme le cadeau de Noël dont je n'aurais jamais rêvé. Après, Adèle Wismes a été un coup de cœur en casting ; Gringe, c'est un peu par hasard. Je l'avais vu dans un film, je l'avais trouvé bien. Puis, le personnage de Pierre à l'écriture était assez froid et un peu psychorigide. J’ai repensé à Gringe et je me suis dit que ce serait un contre-emploi assez génial. Le mec est obsédé par les horaires, cela va apporter une humanité et un charme à ce personnage froid sur le papier. Je trouve qu'il arrive assez bien à nous donner à voir ce que devait être son couple avec Ali avant. Astrid Whettnall est une super actrice qui a été ultra généreuse de venir pour une petite intervention comme celle-là. Les seconds rôles ont énormément d'importance dans les films, parce que le monde est crédible ou pas à travers eux. J'aime beaucoup Florence Janas aussi, qui a joué la policière. Elle arrive à montrer que ce n’est pas elle qui est méchante. C'est cette subtilité-là que je trouve passionnante. J'ai eu beaucoup de chance pour le casting.

Quelle est la suite ? Vous travaillez sur un second long-métrage ? 

La suite, c'est vivre un petit peu. Je remets mes mains doucement dans l'écriture d’un projet que j'avais commencé avant celui-là, un peu en dormance, et que j'ai assez plaisir à retrouver. J'ai l'impression d'être encore dans une phase où je regarde si ça s'accroche ou pas. Aussi, je n'ai plus la naïveté du premier long. Je sais le temps et l'énergie que cela prend d'être à huis clos avec un sujet comme celui-là particulièrement. Je veux donc choisir avec précaution ma prochaine urgence, parce que c'est beaucoup de travail. 

J’ai pu voir le poids que cela représentait, à titre personnel, d'être sur ce sujet pendant autant de temps et de m'acharner à vouloir vraiment comprendre, saisir, représenter de manière juste chaque choix. Puis je trouve aussi qu’il y a beaucoup d'images, de films… Pour moi, il faut que cela fasse vraiment sens. Je n'ai pas envie de faire pour faire, cela doit avoir du sens, au moins pour moi, ensuite si possible pour les autres. 

Propos recueillis par Diane Lestage

Quitter la nuit

Écrit et réalisé par Delphine Girard

Avec Selma Alaoui, Guillaume Duhesme, Veerle Baetens

Belgique, France, 2023

Une nuit, une femme en danger appelle la police. Anna prend l’appel. Un homme est arrêté. Les semaines passent, la justice cherche des preuves, Aly, Anna et Dary font face aux échos de cette nuit qu’ils ne parviennent pas à quitter.

En salles le 10 avril.

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